Fondements
Bienvenue au 6e Congrès mondial sur la résilience 2024

Depuis 2012, des chercheurs du monde entier qui s’intéressent aux problématiques de résilience se rencontrent régulièrement pour diffuser leurs résultats de recherche et discuter de la promotion de la culture de résilience. Le premier congrès s’est tenu à Paris, en France, avec pour thème : « De la recherche à la pratique »; le second a eu lieu à Timisoara en 2014, en Roumanie, sous la thématique « De la personne à la société »; Le troisième a été organisé en 2016, à Trois-Rivières, au Québec – Canada sur le thème : « Résilience et culture, Culture de la résilience ». Le quatrième congrès a eu lieu en 2018 à Marseille, en France, sous la thématique « Pratiques basées sur la résilience ». Et, le tout dernier a été organisé en Afrique plus précisément à Yaoundé au Cameroun sur la thématique : « Développement humain, Développement durable et Résilience ». Avec la période difficile du Covid-19 que traversait le monde entier, une thématique sur la résilience et la pandémie du Covid-19 fut ajoutée au programme de ce congrès.

Ce congrès a évolué au fil du temps, abordant des thèmes divers tels que la transition de la recherche à la pratique, la relation entre les individus et la société, l’intersection de la résilience et de la culture …. L’attractivité et la complexité de la résilience ont favorisé son émergence, sa maturation, sa large diffusion et son application dans diverses disciplines scientifiques. Le plus récent de 2022, organisé à Yaoundé, au Cameroun était axé sur la résilience des gens pendant la pandémie de COVID-19.

Le premier congrès mondial s’est tenu à Paris ( France) en 2012, sur le thème “De la recherche à la pratique”

le deuxième congrès a eu lieu à Timisoara en 2014 (en Roumanie), sur le thème “De la personne à la société”

le troisième a été organisé en 2016, à Trois-Rivières (Québec-Canada) sous le thème : “Résilience et culture, Culture de la résilience”.

Le quatrième congrès mondial a eu lieu en 2018 à Marseille (France), sous le thème “Pratiques basées sur la résilience”.

En 2021 le cinquième et dernier congrès en date s’est tenu en Afrique, plus précisément à Yaoundé (au Cameroun), sur le thème : “Développement humain, développement durable et résilience”.

Ce 6eme Congrès mondial sur la résilience, qui se tiendra à Kigali, au Rwanda, explorera le thème « Résilience et traumatismes : développement conceptuel, défis et perspectives ».

Le Rwanda, avec son histoire et son remarquable rétablissement après le génocide perpétré contre les Tutsis en 1994, avec plus d’un million de personnes tuées et des milliers de personnes emprisonnées pour des crimes liés à la planification et l’exécution de ce génocide offre un exemple poignant de résilience.

Cet événement scientifique permettra entre autres, aux chercheurs de la région des grands Lacs qui vivent des violences politiques et ethniques depuis plus de 25 ans de discuter de leur capacité à résister à la destruction et à préserver plus ou moins leur intégrité dans ces conditions de violences.

Enfin, ce 6eme Congrès mondial au Rwanda se présente comme un cadre de réflexions et d’échanges entre chercheurs et praticiens du monde entier sur le pouvoir de la résilience, de l’innovation dans des cultures différentes, de l’espoir mais également de ses limites. A l’issue de ce congrès, nous entendons dégager des interrogations, des réponses, qui, progressivement, seront au cœur des débats pour la santé mentale positive des populations qui ont vécus des traumas, des atrocités et des violences de masse.

l’Interpeace
Le Partenariat avec l’INTERPEACE a ce 6eme Congrès Mondial sur la Resilience.

En 1994, l’Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social a lancé le projet « Sociétés déchirées par la guerre » pour aider la communauté internationale et les acteurs nationaux à relever les défis des sociétés d’après-guerre, à commencer par le Guatemala, le Mozambique, le Somaliland et le Puntland.

Le projet a facilité des analyses complètes du maintien de la paix, des secours et du développement socio-économique afin de définir des politiques et des interventions adaptées au contexte de chaque société. En 2000, le projet des sociétés déchirées par la guerre est devenu une organisation internationale non gouvernementale indépendante, qui a ensuite évolué vers une organisation internationale pour la consolidation de la paix (Interpeace), élargissant sa portée au Rwanda, à la Macédoine, à l’Éthiopie, etc.

Éminents Conférenciers

Ce congrès accueillera des conférenciers de renommée internationale, des experts dans le domaine de la résilience et des survivants de violence de masse, qui apporteront un éclairage unique et inspirant sur le thème.

Participation des jeunes et des étudiants

Il est prévu d'impliquer des étudiants et des jeunes chercheurs dans le congrès en tant que nouvelle génération de spécialistes et de praticiens de la résilience, y compris ceux du monde entier, en particulier de la Communauté d'Afrique de l'Est.<br /> Des sessions spéciales, des ateliers et des concours encourageront la participation des jeunes.

Expériences culturelles

Les participants auront l'occasion de s'immerger dans la riche culture et l'histoire du Rwanda face au traumatisme. Des visites culturelles facultatives à Kigali et dans ses environs permettront aux participants d'entrer en contact avec les communautés locales et de voir des exemples concrets de résilience dans le contexte rwandais.

Études de cas locales

Le congrès mettra en lumière des études cliniques et des exemples de réussite du Rwanda, ainsi que d'autres États membres de la Communauté de l'Afrique de l'Est et de la région des Grands Lacs, montrant comment les stratégies de résilience ont été appliquées efficacement face à l'adversité.

Participation d'organisations reconnues

organisé en collaboration avec l’Association internationale pour la promotion et la diffusion de la recherche sur la résilience (Resilio), l’Université du Québec à Trois-Rivières et l’Université du Rwanda, le congrès est soutenu par des organisations de premier plan, telles que l'UNESCO, l'UNICEF et l'OMS, ce qui confère une visibilité et une crédibilité mondiales à l'événement et soulignent sa pertinence pour les communautés locales.